[Cyanamide] La douve (le cyanamide est un antidote)

La grande douve.
La grande douve (fasciola hepatica) est un parasite bien connu et redouté des éleveurs d’ovins
et de bovins qui engendre des troubles hépatiques, repris sous le nom de fasciolose, pouvant
mener à la mort des animaux.
Ces troubles ont pour origine la présence de formes immatures du parasite dans le
parenchyme hépatique et leur migration vers les canaux biliaires, qu’elles atteignent sous
forme adulte pour y pondre des oeufs. Le foie est nécrosé par la migration des parasites, qui de
surcroît sont hématophages.
Hémorragies et anémie caractérisent les degrés extrêmes de cette parasitose dont les signes
majeurs sont une perte d’appétit et un amaigrissement de l’animal, des troubles digestifs
souvent accompagnés de diarrhée et le développement d’un oedème sous glossien
communément appelé «signe de la bouteille».
Cycle évolutif.
C’est en excrétant que les animaux parasités rejettent dans le milieu extérieur des oeufs de
grandes douves. Ceux-ci ont besoin d’humidité, d’oxygène et d’une température supérieure à
10 degrés pour évoluer en embryons (miracidiums) qui devront impérativement être ingérés
par un mollusque d’eau, la limnée tronquée (limnea truncatula), pour poursuivre leur
développement en cercaires. Chaque miracidium peut développer 400 cercaires qui, excrétés
par la limnée, vont se transformer en métacercaires et s’enkyster sur les herbes.
Les métacercaires représentent la seule forme infestante de la grande douve et doivent être
obligatoirement ingérés par un herbivore pour poursuivre leur transformation en jeunes
douves.
Après une semaine, les jeunes douves immatures atteignent le foie dont elles se nourrissent et
dans lequel elles creusent des galeries responsables d’hémorragies. D’une dimension initiale
de 0,3 mm, elles vont atteindre le stade adulte 8 semaines plus tard et mesurent alors jusqu’à
30 mm. Elles ont alors gagné les canaux biliaires, aux parois desquel s elles s’accrochent pour
se nourrir de sang et y pondent leurs oeufs. Le cycle est bouclé.
La durée du cycle est très variable et dépend des conditions de température et d’humidité.
Les oeufs excrétés par l’herbivore ne résistent pas aux températures négatives ni aux fortes
sécheresses. Ils peuvent survivre cinq mois à des températures comprises entre 0 et 10 degrés
et n’évoluent en miracidiums que lorsque la température dépasse 10 degrés. Cette évolution
dure environ deux semaines. Les miracidiums, quant à eux, exigent un milieu humide et ne
résistent pas plus de 24 heures dans le milieu extérieur.
Les limnées tronquées ne sont actives qu’en zones humides (mares, fossés, bords des
ruisseaux, alentours d’abreuvoirs, zones marécageuses), mais peuvent cependant survivre et
garder une faible activité dans des conditions d’humidité moindres, telles les prairies
ordinaires en conditions printanières ou automnales où les pluies fréquentes et la rosée
assurent ces conditions. L’évolution des miracidiums en cercaires va durer cinq à six
semaines au moins dans la limnée.
Excrétés par la limnée, les cercaires ont besoin d’eau et d’une température supérieure à 10
degrés pour se transformer en métacercaires dont la survie dans le milieu extérieur peut
atteindre douze mois en condition de température positive et ce qu’il fasse sec ou humide.
Filière Ovine et Caprine n°4, février 2003
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Après ingestion par un herbivore, les métacercaires mettent douze semaines pour se
transformer en douves adultes aptes à pondre.
Périodes d’infestation.
Deux générations de limnées se développent en cours d’année au départ des limnées ayant
survécu à l’hiver. Ces dernières s’accouplent à partir de mi-mars pour donner naissance à de
jeunes limnées au printemps. Celles-ci se reproduisent à leur tour pour donner naissance à une
génération automnale.
Seule la génération initiale et la première génération (respectivement première et deuxième
génération sur le schéma) rencontrent les conditions de température et d’humidité nécessaires
au déroulement du cycle. Les cercaires qu’elles rejettent dans le milieu extérieur sont à la base
des contaminations ultérieures des animaux.
Le nombre de limnées ayant passé l’hiver est réduit par rapport à la population de limnées de
la génération suivante. Les prairies sont donc moins infestées de cercaires et de métacercaires
au printemps et les risques d’infestation brutale des animaux sont donc moindres à cette
époque.
Ce sont les infestations d’été qui engendrent la majorité des cas graves de douves. Ces
infestations sont intenses de par la densité de métacercaires présents et les animaux en
manifestent rapidement les signes cliniques, leur foie se faisant ravager par la migration des
jeunes douves immatures vers les canaux biliaires.
Pathologie.
Dans nos régions, les infestations d’été dominent et les signes cliniques de la grande douve
apparaissent dès lors le plus souvent en automne. Un déclenchement plus précoce de la
maladie, à partir de la fin de mois d’août, est cependant régulièrement observé dans les
élevages situés en zone particulièrement humide ; une infestation de printemps en est alors
responsable.
Selon le degré d’infestation de l’animal, l’évolution de la maladie vers la mort est plus ou
moins rapide.
Dans sa forme aiguë, due à une infestation massive, la fasciolose tue l’animal en quelques
jours par hémorragies hépatiques et anémie.
Dans sa forme chronique, nettement plus fréquente et synonyme d’une infestation plus
modérée, elle engendre l’amaigrissement progressif de l’animal par perte d’appétit suite aux
douleurs hépatiques et par altération du métabolisme digestif. Elle n’est pas foudroyante et
permet donc à l’éleveur d’intervenir et de soigner l’animal. Sans réaction de l’éleveur,
l’animal peut en mourir, mais sa mort est alors tout aussi souvent due à d’autres pathologies
vis-à-vis desquelles son état le rend plus sensible, telles l’entérotoxémie et la toxémie de
gestation.
Prévention et traitement.
La grande douve est un parasite nécessitant des conditions d’humidité à chaque stade de son
développement et la présence d’un hôte intermédiaire, la limnée tronquée, nécessiteux de ces
mêmes conditions d’humidité. Interdire le pâturage des zones très humides et immergées aux
animaux est donc la prévention élémentaire pour lutter contre la fasciolose. Le drainage du sol
et l’aménagement de fossés en sont d’autres.
Dès l’apparition de symptômes faisant suspecter la fasciolose (des analyses coprologiques et
sérologiques peuvent le confirmer), un traitement douvicide doit être fait sur les animaux
atteints et est même à recommander sur tous les animaux de l’exploitation.
Filière Ovine et Caprine n°4, février 2003
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Les produits actifs sur la grande douve adulte sont multiples, mais tous n’ont pas la même
efficacité sur les formes immatures du parasite.
Dans le cas d’une fascilose aiguë, il est recommandé de traiter les animaux avec un produit
actif tant sur les formes immatures du parasite que sur sa forme adulte (Fascinex, Supaverm,
Dovenix, Seponver, Parsifal). Pour une fasciolose chronique, deux traitements sur la forme
adulte du parasite à quatre semaines d’intervalle suffisent généralement (Valbazen, Hapadex,
Ivomec F).

Tu l'as trouvé sur un site ou ca vient de toi? Sinon bonne decoumentation!

j'ai fais moitié moitié magazine

Ah bein c'est bien alors, bravo Wink

merci beaucoup j'espere que sa va plaire (tu n'as pas tout lu)

c'est cool mais j'ai pas tout lu

c'est vrai que c'est long

pas mal hum hum...

oui mais c'est dangereux pour les limnées

Bein ca c'est sur!

faudrait avoir plus de cyanamide

C'est rare sauf dans les magasins

c'est très rare ausis dans les magasins ne crois pas ça

Je n'en ai jamais vu dans les magasins!

Meme a jardiland

Non, j'y ai était et je n'y ai rien vu!

Ah pourtant, c'est fais pour les plantes!